LA PHOTO. Le Japon fait le point sur les importants dégâts causés par le séisme
Dans la nuit du 14 au 15 avril, un très violent séisme a de nouveau frappé le Japon. C'est au sud de l'archipel, dans la préfecture de Kumamoto, sur l'île de Kyushu, que l'on déplore des morts et des blessés, et que l'on compte le plus de dégâts. Le tremblement de terre a été accompagné de très nombreuses répliques, multipliant ainsi les dommages malgré un urbanisme qui prend en compte ce risque.
Femme désemparée devant sa maison effondrée. Sur l'île de Kyushu frappée de plein fouet par un violent de séisme de magnitude 6,5, le tremblement de terre a ravivé le traumatisme lié au séisme suivi d'un tsunami dévastateur du 11 mars 2011. «La maison a été secouée de haut en bas», a raconté à l'AFP Nobuyuki Morita, 67 ans, un habitant de Mashiki. «Nous étions en train de regarder la télévision lorsque nous avons ressenti de grosses secousses. J'étais très surpris. Je n'ai jamais connu un tel tremblement de terre de ma vie.» Au Japon, il existe une deuxième échelle de mesure des séismes, en plus de la traditionnelle communément utilisée dans le monde entier. Elle mesure le ressenti et affichait ici une intensité de 7, un niveau auquel les personnes et les meubles peuvent être projetés en tous sens. Plusieurs grands groupes japonais, dont Toyota, Bridgestone, Honda et Sony, ont décidé le 15 avril de suspendre les opérations dans leurs usines situées dans la région, afin de faire un point avec les fournisseurs et d'évaluer les dégâts. Des routes ont été éventrées et les transports perturbés. Les craintes sont d'autant plus grandes qu'ici aussi, comme à Fukushima, il est question de centrales nucléaires, à savoir celles d'Ehime et Genkai. Mais elles n'ont pas été affectées, selon les informations rapportées par les opérateurs.
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