: Vidéo "On est non-violents mais on est déterminés", il raconte son engagement aux côtés de Sea Shepherd
L'ONG Sea Shepherd France a un combat : protéger les océans, par tous les moyens. Engagé à ses côtés depuis 2012, Laurent Buckley explique son engagement.
Pirates ? Écoterroristes ? Gardiens de l'océan ? Fondée en 1977 par Paul Watson, l'ONG Sea Shepherd revendique l'action directe pour protéger les océans. Laurent Buckley a rejoint l'organisation en 2012. Il explique son engagement…
"J’ai enfin trouvé une organisation qui s'interposait, qui se mettait physiquement sur le terrain et qui avait des résultats, des résultats chiffrés. Donc c'est ça qui m'a séduit", raconte-t-il.
Des actions sur le terrain
Sea Shepherd est notamment connue pour ses actions emblématiques contre la flotte baleinière en Antarctique. Laurent Buckley, lui, est déjà intervenu aux Îles Féroé, pour s'interposer contre le massacre d’un animal marin."En 2013, on n'était pas présents, ils ont tué plus de 1350 globicéphales cette année-là. En 2014, on était présents, ils en ont tué 36 pendant qu'on était là", constate-t-il.
Laurent Buckley a également participé à une opération en Méditerranée "qui visait à relever de la mer et des fonds marins les filets qui sont perdus ou abandonnés par des pêcheurs". Ces filets, il les appelle les "murs de la mort".
Les océans : les poumons de la planète
Pour ses méthodes offensives, Sea Shepherd a déjà été accusée de piraterie et d’écoterrorisme. "En plus de 40 ans d'existence, on n'a jamais blessé qui que ce soit", lance Laurent Buckley avant d’affirmer que "les écoterroristes sont ceux qui surpêchent, sont ceux qui pêchent illégalement, c'est Total quand ils déversent des millions de litres de pétrole dans les océans. Ça, c'est du terrorisme écologique (...) On est non-violents mais on est déterminés", se défend le militant.
Pour Laurent Buckley, nous devons prendre conscience de la richesse et de l’importance des océans et régler cette problématique maintenant. "Ce n'est pas quelque chose de lointain, ce n'est pas quelque chose de mystérieux", explique-t-il. Notre pollution est en effet un danger pour les océans. Les chasses impétueuses sont une menace pour les écosystèmes. Pourtant, ce sont ces océans qui "nous font respirer" et qui "sont en train de mourir sous nos yeux."
"Le capitaine Paul Watson dit souvent : "Si les océans meurent, nous mourront." Ce n'est pas un slogan, c'est une vérité qui pourrait se produire bien plus vite que prévu."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.