Kobané : une bataille "perdue" pour le général Patrick Charaix
"Dans un combat terrestre, il y a un rapport de forces au départ. Rappelez-vous les batailles napoléoniennes. Si vous voulez tenir le terrain et si vous voulez gagner, il faut aujourd'hui, avec l'armement moderne , un rapport de forces au moins égal à un contre un voire deux contre un si possible. Et ce n'est absolument pas le cas. Donc le stratège militaire dira c'est perdu. Les conditions étaient réunis pour que la ville tombe " a déclaré le général Patrick Charaix. Quant à une victoire avec les seules frappes aériennes, il n'y croit pas : "Rappelez-vous Milosevic, il fallait mille sorties par jour pour une campagne aérienne efficace. Et pas un seul soldat au sol ".
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Mourir pour Kobané ?
Et l'ex-patron des forces aériennes stratégiques imagine assez bien les "questions que se posent les dirigeants européens : est-ce que je suis prêt à envoyer votre fils en Irak et accepter qu'il puisse mourir? Quel est l'état de mon outil militaire. Est-ce que je suis capable de l'engager. Combien ça va me coûter ?"
Autant de questions qui expliqueraient l'impuissance de la communauté internationale.
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