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La convention républicaine qui doit investir Trump s'ouvre à Cleveland

La convention du parti républicain qui doit investir Donald Trump pour la présidentielle américaine s'est ouverte lundi à Cleveland. Plus de 2000 délégués y sont rassemblés, sur fond de division politique mais d’unité familiale.
Article rédigé par Frédéric Carbonne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Treize mois après l'improbable entrée en campagne du milliardaire Donald Trump, le parti républicain a ouvert lundi à Cleveland la convention qui l'investira pour la présidentielle du 8 novembre © MaxPPP)

 Le coup d'envoi de la convention de Cleveland aux Etats-Unis a été donné ce lundi : elle devrait durer une semaine, et doit confirmer la désignation de Donald Trump comme candidat des Républicains. 50 000 participants, dont 2 473 délégués, réunis sur fond de division politique... mais d'unité familiale. 

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Un candidat bien peu présentable 

Pendant cette semaine de convention, aucun président républicain ne sera visible à Cleveland et les deux derniers prétendants seront aussi absents : le candidat n’est pas assez présentable pour eux. En revanche, la famille Trump sera au grand complet, avec un discours par jour. Une façon, pour le directeur de campagne de Donald Trump, de montrer le vrai visage de Donald Trump, pourtant surmédiatisé depuis des décennies : "Le but de cette convention , explique-t-il, est que les Américains connaissent mieux Donald Trump, et pas seulement le candidat qu’ils ont vu en campagne. C’est pourquoi il y aura des orateurs beaucoup moins traditionnels que d’habitude ." 

Ivana Trump en invité vedette 

Ainsi, on écoutera par exemple la star d’une émission de téléréalité sur la chasse au canard en Louisiane, et plus tard, la vedette de la première journée, Ivana Trump, l’épouse top model du candidat, discrète depuis le début de la campagne, bien davantage que les enfants de la famille, qui sont, eux, associés aux décisions stratégiques, au choix notamment du vice-président. Dans la salle, il ne devrait donc y avoir qu’une seule équipe, personne n’imaginant que Donald Trump attende jeudi, jour de son investiture, pour monter à la tribune.

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