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La navette partie du centre spatiale Kennedy a réussi cette opération dimanche

L'amarrage a eu lieu à 14h28 GMT à 354 km au-dessus de l'océan Pacifique. Il s'agit de la dernière mission d'Atlantis, la 32e et ce après 25 ans de service.Atlantis a été lancée vendredi de Floride (sud-est des Etats-Unis) avec six astronautes à bord.
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L'équipage de la navette Atlantis avant l'envol, le 14/05/10 (AFP/Bruce Weaver)

L'amarrage a eu lieu à 14h28 GMT à 354 km au-dessus de l'océan Pacifique. Il s'agit de la dernière mission d'Atlantis, la 32e et ce après 25 ans de service.

Atlantis a été lancée vendredi de Floride (sud-est des Etats-Unis) avec six astronautes à bord.

Durant la mission de 12 jours, dont 7 amarrés à l'ISS, les six astronautes de l'équipage livreront plus de 12 tonnes d'équipements, des batteries pour la Station, des vivres et des équipements scientifiques.

Le plus gros des éléments transportés par Atlantis est le module russe Rassvet avec cinq tonnes à vide et 6 mètres de longueur pour un diamètre de 2,23 mètres. Avec ce dernier élèment, l'ISS, dont la construction a commencé en 1998, sera quasiment achevée.

Trois sorties extra-véhiculaires de 6 heures et demie chacune par une équipe de deux astronautes sont prévues durant cette mission pour entre autre installer six batteries sur l'ISS.

Après ce vol, il ne reste plus que deux lancements, celui de Discovery en septembre et d'Endeavour fin novembre avant que les orbiteurs soit définitivement cloués au sol après 30 ans.

Le ravitaillement de l'ISS dépendra des Soyouz

En février, Barack Obama a décidé de maintenir l'avant-poste opérationnel jusqu'à au moins 2020. L'ISS, un projet de 100 milliards de dollars débuté en 1998 auquel participent seize pays, est surtout financé par les Etats-Unis.

Après la fin des navettes, les Etats-Unis dépendront des Soyouz russes pour acheminer leurs astronautes à l'ISS jusqu'à ce qu'un lanceur américain soit prêt vers 2015.

La Maison-Blanche compte sur le secteur privé, auquel elle apportera un important soutien, pour continuer ce projet spatial. Cette approche est très controversée au Congrès tout comme la décision de M. Obama d'annuler le programme Constellation de retour des Américains sur la Lune vers 2020 en prélude à la conquête de Mars.

Mission américaine autour de Mars en 2035
Le 15 avril le président a proposé de mettre des astronautes sur orbite de la planète rouge vers 2035 afin qu'ultérieurement ils puissent s'y poser.

Pour Neil Amstrong, le premier homme a avoir foulé le sol lunaire en 1969, M. Obama at "été très mal conseillé", mettant en péril selon lui, un demi-siècle de leadership américain dans l'espace.

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