Le Charles de Gaulle déployé pour lutter contre Daech

François Hollande a réuni ce jeudi un Conseil restreint de Défense consacré à la situation en Syrie et en Irak. La principale annonce concerne l'engagement du porte-avions Charles de Gaulle. Aucune date n'a pour le moment été précisée pour son départ vers le théâtre des opérations. 

La suite du processus de Vienne

 "Le chef de l’Etat a souligné l’importance de soutenir le processus de Vienne pour progresser vers une transition politique, seule solution pour résoudre le conflit syrien" a précisé le communiqué de l'Elysée qui annonce "le déploiement du groupe aéronaval autour du porte-avions Charles de Gaulle pour participer aux opérations contre Daech et ses groupe affiliés". 

L'Elysée rappelle aussi que "les lignes directrices de tout accord devaient être la lutte contre Daech et l’arrêt des bombardements contre les populations civiles" . Le communiqué résume ainsi la position de Paris : "Bachar El Assad ne peut être en aucune façon l’avenir de la Syrie" .

La France est engagée dans des opérations contre Daech depuis septembre 2014. Les premiers raids aériens par des chasseurs français ont été menés le 19 septembre 2014 dans le nord de l'Irak. Et pour la première fois, le 27 septembre 2015, la France a mené des frappes aériennes, cette fois en Syrie. 

Un Conseil de Défense s'est réuni autour de @fhollande pour un point sur la Syrie et l'Irak https://t.co/9lZ1iY8ibD pic.twitter.com/uvqX7tA1am

— Élysée (@Elysee) November 5, 2015

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"Utile et symbolique"

"C'est matériellement utile car c'est le doublement d'avions français disponibles sur la zone et c'est symbolique parce que ça marque par ce doublement la participation pleine et entière de la France a la coalition ", détaille sur France Info le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU.  Selon lui : "C'est une participation importante à la coalition dirigée par les Américains sans changement radical de la position de la collation depuis qu'elle a démarré ."

Le crash de l'avion russe également examiné

Lors du Conseil restreint de Défense, l'affaire du crash de l'avion dans le Sinaï du 31 octobre a été évoquée. Selon l'Elysée, "toutes les mesures ont été prises à titre préventif pour assurer la sécurité des ressortissants français" . Le communiqué de l'Elysée rappelle qu' "il n'y a aucun vol direct entre Charm El-Cheikh et la France" .

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