Le juge des référés maintient la vente des masques Hopis
Le plaidoyer de Robert Redfort n'aura donc servi à rien. Dans une lettre datée du 8 avril et signée de Napa en Californie, l'acteur avait insisté sur la "valeur sacrée" de ces masques qui "appartiennent aux Hopis, et aux Hopis seuls. Les vendre aux
enchères serait, de mon point de vue, un sacrilège - un geste criminel aux
conséquences morales graves".
Et l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris s'était dit "très préoccupé ".
Mais la juge a considéré que "même si ces objets sont sacrés pour les indiens, ils ne pourraient être protégés en France que s'il s'agissait d'être vivants ou morts " a expliqué Me Pierre Servan-Schreiber, l'avocat de Survival International. Il a indiqué qu'il allait introduire un recours auprès du Conseil des ventes pour leur demander d'intervenir.
L'association Survival International avait engagé cette procédure de référé pour stopper la vente. Deux musées de l'Arizona et la tribu amérindienne Hopi avaient réclamé la restitution de ces masques. En vain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.