Le narive italien Montecristo a été libéré mardi après-midi. Un 2ème navire a été attaqué dans la journée.
Lundi, 5 hommes armés avaient détourné un navire italien avec les 23 membres de son équipage à l'est des côtes somaliennes. Le navire a été libéré par la marine américaine et britannique. Mardi, au large des côtes du Nigéria, un chimiquier a été attaqué par d'autres pirates.
L'équipe prise en otage sur le navire italien a été secourue. Le navire a été libéré ont indiqué les ministères de la Défense et des Affaires étrangères italien. Le drame a pu être évité.
L'Italie avait pourtant annoncé en juillet dernier qu'elle autoriserait désormais la présence d'hommes armés, de militaires ou de gardes privés à bord des bateaux commerciaux, pour assurer la protection de ces derniers contre les attaques pirates de plus en plus courantes. Il manquait encore certains protocoles et décrets d'application pour rendre la loi opérationnelle.
"Le protocole sera signé aujourd'hui (mardi, ndlr) entre le président de la Confitarma Paolo d'Amico et le ministre de la Défense Ignazio La Russa. L'embarquement des militaires à bord des navires devrait suivre rapidement, les deux parties ayant défini les diverses procédures", a déclaré mardi une porte-parole de Confitarma.
Selon la loi adoptée en juillet, "les militaires ou les membres des services de sécurité privés seront embarqués sur demande et à la charge des armateurs". Cette loi est applicable dans les zones maritimes internationales à risque de piraterie.
Cette attaque n'est pas la première. Des navires italiens ont déjà été attaqués par des pirates, notamment le 21 avril dernier. Ils s'étaient attaqués à un cargo italien et aux 21 membres de l'équipage, tandis qu'en février ils s'étaient emparés d'un pétrolier battant pavillon italien.
Un chimiquier détourné au large des côtes du Nigéria
Le Bureau maritime international a fait savoir mardi que des pirates ont pris le contrôle d'un chimiquier et enlevé son équipage au large des côtes du Nigeria.
L'attaque, la dernière en date dans les eaux territoriales du Nigeria, premier exportateur de brut d'Afrique, a eu lieu samedi soir, à 90 milles nautiques environ au sud de la capitale économique du Nigeria, Lagos. On ignore vers quelle destination les pirates ont dirigé le chimiquier détourné et son équipage.
Les pirates actifs dans le golfe de Guinée tendent d'ordinaire à s'emparer de navires pour faire main basse sur l'argent et sur leurs cargaisons, au lieu d'enlever les équipages en échange de rançon comme le font les pirates au large de la Somalie.
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