Le pape et 300 dignitaires du monde entier et de toutes réligions font leur "pélerinage pour la paix".
Le "pélerinage pour la paix" répond à l'invitation du pape Benoît XVI. Les religieux se rendent ensemble à partir de la gare du Vatican jusqu'à Assise (centre de l'Italie) par un train spécialement affrété.
Les dignitaires les plus importants ont voyagé dans le wagon du pape, les autres délégations prenant place dans les autres.
Imams et pasteurs, rabbins et moines bouddhistes, représentants des cultes des cinq continents, patriarches de toute l'orthodoxie, protestants de nombreuses dénominations, intellectuels du monde non croyant, ont commencé à débarquer du train à grande vitesse "Frecciargento" ("Flèche d'argent"). Le pape doit descendre en dernier.
Deux heures plus tôt, sur le quai de la petite gare ouverte en 1934 sous le pontificat de Pie XI et aujourd'hui utilisée comme galerie marchande de luxe, à l'arrière des Jardins du Vatican, ils sont montés dans ce train ETR 600 composé de sept wagons.Dans un témoignage paru dans le magazine Trenta Giorni, Joseph Ratzinger, jusqu'alors réticent à l'égard des rencontres interreligieuses dont il craignait l'impression syncrétiste qu'elles pouvaient susciter, avait expliqué avoir eu la conviction dans ce train que cette démarche était "un pèlerinage pour la paix", absolument nécessaire en raison des conflits au nom de la religion dans le monde.
A leur arrivée, les dignitaires religieux doivent prendre des autocars jusqu'à la Basilique Sainte-Marie des Anges, première étape du "pélerinage" dans la plaine au pied d'Assise, où les principaux d'entre eux doivent prendre la parole et expliquer le sens de leur démarche.
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