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Le pape François s'envole pour l'Amérique latine

C'est un voyage exceptionnellement long que commence le pape François ce dimanche. En une semaine, il va parcourir 24.000 kilomètres en Amérique latine, avec deux leitmotivs : la défense des plus pauvres et de l'environnement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Le pape François à Rome, le 3 juillet 2015 © MAXPPP)

Le pape s’est envolé ce dimanche matin de Rome pour le plus long voyage de son pontificat. Il va passer plus d’une semaine en Amérique latine, continent que cet Argentin connaît très bien. Au total, François va parcourir 24.000 kilomètres et prononcer 22 discours.

L'environnement et la justice sociale au coeur du voyage

Pour ce premier voyage en Amérique du Sud depuis son élection, le pape François a choisi de visiter trois pays "périphériques", parmi les plus petits et les plus pauvres du continent : l’Equateur, la Bolivie et le Paraguay. Le pape rencontrera trois chefs d’Etat, dont les leaders de la gauche latino-américaine, Raffael Correa et Evo Morales.  

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Un voyage qui s’inscrit dans la continuité de la publication, il y a trois semaines, de son encyclique et de son exhortation apostolique. Le pape va donc appeler à la protection de la planète et à plus de justice sociale. Une évidence pour Pietro Parolin, son secrétaire d’Etat : "l’Amérique latine peut être considérée comme un laboratoire, où on expérimente de nouveaux modèles de participation, des formes plus représentatives qui donnent voix au chapitre à des populations qui n’étaient pas assez écoutées jusqu’à présent".

S'engager pour les peuples indigènes et les plus pauvres

Moment fort du voyage, François assistera à "Rencontre mondiale des mouvements populaires", dans la  Bolivie d’Evo Morales. "En ce moment, le pape se fait l’interprète des exigences d’intégration sociale et économique des peuples pauvres, explique le vaticaniste, Raffaele Luise. Et il parlera certainement des multinationales qui tuent les territoires et les populations indigènes. Ce pape sera encore plus détesté des multinationales et de l’économie financière internationale."

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