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Le parti du président bolivien, Evo Morales, le MAS, a remporté dimanche cinq des neuf régions administratives du pays

Le président Morales a déclaré son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS), vainqueur, et a également revendiqué la victoire dans une sixième région.L'opposition, quant à elle, consolide son emprise sur trois autres régions. Ces élections servent à désigner les gouverneurs provinciaux et 337 maires.
Article rédigé par France2.fr
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Le président bolivien, Evo Morales, mars 2010 (AFP Aizar Raldes)

Le président Morales a déclaré son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS), vainqueur, et a également revendiqué la victoire dans une sixième région.

L'opposition, quant à elle, consolide son emprise sur trois autres régions. Ces élections servent à désigner les gouverneurs provinciaux et 337 maires.

La MAS "est l'unique parti qui a remporté six élections consécutives avec plus de 50 % des suffrages", s'est exclamé Evo Morales dans une conférence de presse au palais présidentiel.

Environ cinq millions d'électeurs sur les 10 millions que compte la Bolivie étaient appelés aux urnes dans un scrutin crucial pour l'opposition conservatrice qui dénonce une forme d'absolutisme du président de gauche et d'origine amérindienne.

Le MAS est victorieux à La Paz, Oruro, Cochabamba, Potosi et Chuquisaca. Dans le département de Pando, l'opposition aurait obtenu un léger avantage de 49,6 % contre 48,8 pour le MAS, selon les chiffres préliminaires, mais M. Morales a indiqué que son parti avait remporté également l'élection dans cette région.

Trois régions pour l'opposition
L'opposition, selon les estimations des chaînes de télévision Unitel, gagnerait à Santa Cruz (est), Beni (nord-est) et Tarija (sud), trois régions radicalement opposées au président Morales.

Les résultats officiels de ces élections ne seront connus que dans une quinzaine de jours.

Evo Morales, premier chef d'Etat amérindien de la Bolivie depuis l'indépendance de ce pays, a été réélu le 6 décembre avec 64 % des voix au cours d'élections générales. Son parti, le MAS, a conquis la majorité absolue des deux chambres et peut ainsi amender la Constitution s'il le souhaite, mais aussi contrôler les nominations des grands corps d'Etat et de la justice.

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