Le Premier ministre israélien se dit prêt à des négociations directes avec Mahmoud Abbas sans conditions préalables
Le président palestinien souhaite un gel de la colonisation juive en Cisjordanie et particulièrement à Jérusalem-Est et des garanties sur le tracé des frontières d'un futur Etat palestinien.
Palestiniens et Israéliens mènent depuis le mois de mai des discussions indirectes par l'intermédiaire de l'émissaire américain George Mitchell.
Le "quartet" composé des Etats-Unis, de l'Union européenne, de la Russie et des Nations unies avait appelé à un gel total de la colonisation israélienne et à des négociations de paix visant à la création dans un délai de 24 mois d'un Etat palestinien sur la base des frontières d'avant la guerre de 1967.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré mercredi que les Etats-Unis allaient "continuer à oeuvrer en étroite collaboration avec les deux camps pour en arriver à des pourparlers directs aussi rapidement que possible".
Washington s'inquiète de l'expiration, le 26 septembre, du moratoire israélien sur la construction de nouvelles colonies en Cisjordanie, dont la non-reconduction, faute d'une reprise du dialogue direct, serait de nature à alimenter les tensions entre les deux camps.
Les négociations directes sont suspendues depuis l'offensive militaire israélienne contre le mouvement islamiste Hamas à Gaza fin 2008.
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