Le Premier ministre italien annonce l'Etat d'urgence dans la région touchée par le séisme
Le chef du gouvernement italien a décidé d'écourter son séjour à Chicago, où il devait participer au sommet de l'Otan : "Je rentre à Rome dès ce soir", prévient Mario Monti. "Mardi, le conseil des ministres décrètera l'Etat d'urgence", poursuit le Premier ministre italien, évoquant "les souffrances humaines, l'angoisse des répliques, les pertes tout d'abord humaines et aussi celles du patrimoine culturel", quelques heures après le tremblement de terre dans la région de Ferrare.
Dans la nuit de samedi à dimanche, six personnes au moins ont été tuées et des dizaines d'autres blessées par un séisme de magnitude 6 sur l'échelle ouverte de Richter. L'épicentre, localisé à une profondeur relativement faible — 10 km — dans la plaine du Pô près de Modène, a été suivi de nombreuses répliques tout au long de la journée. Plus d'une centaine, selon les spécialistes.
Ce séisme est comparable à celui de L'Aquila en 2009 (309 morts).
Intense émotion dans toute la péninsule
Quelque 3.000 habitants de la région ont été évacués par précaution dans la journée, alors que les proches des victimes commençaient à rendre hommage à leurs morts.
Les dégâts matériels sont très importants : plusieurs joyaux architecturaux de villages proches de Ferrare ont été endommagés, voire détruits.
L'autre drame auquel l'Italie doit faire face est cet attentat commis samedi matin devant un lycée de Brindisi (sud du pays). Une jeune fille de 16 ans a été tuée et cinq de ses camarades grièvement blessées.
Cet attentat non revendiqué pourrait être un acte isolé, selon les premiers éléments recueillis. Il a provoqué une vague d'intense émotion dans toute la péninsule.
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