Les Etats-Unis et leurs alliés ont fait part vendredi leur déception face à l'absence de réponse positive de l'Iran

Réunis à Bruxelles, les Six (membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne) ont exhorté la République islamique à revoir sa position à propos de cette offre de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Mercredi, l'Iran avait annoncé son refus de transférer à l'étranger son uranium faiblement enrichi.

Le projet d'accord prévoyait le transfert vers la Russie d'une grande partie de l'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%), pour qu'il y soit enrichi davantage avant d'être transformé en France en combustible pour un réacteur de recherche à Téhéran.

Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a déploré mercredi la "réponse extrêmement négative" de Téhéran. "Le résultat pour le moment, le moins qu'on puisse dire, est peu encourageant, il n'empêche, nous allons continuer (à dialoguer)", a-t-il souligné.

Une solution intermédiaire a été évoquée selon laquelle l'Iran enverrait son uranium enrichi pour stockage en Turquie. Ce que Téhéran a également refusé.

La question de l'enrichissement est au centre du bras de fer entre l'Iran et les puissances du groupe des Six (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) qui redoutent que Téhéran n'utilise l'uranium à des fins militaires.