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Les experts de l'Onu vont quitter la Syrie samedi matin

Cette annonce du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, intervient alors que le rapport des enquêteurs est devenu la clé d'une intervention militaire des Occidendaux dans le conflit. Il y a encore quelques jours, Washington comme Londres jugeaient cette enquête "trop tardive" et donc inutile.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Ce jeudi matin, les inspecteurs de l'Onu ont quitté leur hôtel de Damas pour une troisième journée d'inspection sur le terrain. Ils poursuivront donc leur enquête jusqu'à vendredi. Mercredi Ban Ki-moon avait indiqué qu'une fois terminé leur travail "sur place ", ces enquêteurs feraient ensuite "des analyses scientifiques avant de présenter un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU ". Ce jeudi matin le secrétaire général des Nations unies a assuré qu'ils "me feront leur rapport dès qu'ils seront sortis." Un rapport dont on attend la confirmation qu'il y a bien eu une attaque chimique mercredi dernier dans la banlieue de Damas. Mais surtout de savoir qui en porte la responsabilité.

Contrairement à ce qui c'était passé pour la guerre en Irak avec les fausses preuves d'armes de destruction massives, Washington et Londres ont semble-t-il décidé d'attendre le résultat de cette mission avant d'agir. D'où l'importance de ce travail sur le terrain.

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"Laisser les experts de l'ONU mener à bien leur enquête sur l'attaque chimique présumée et rendre leurs comptes à l'ONU" c'était aussi la demande de Moscou réitérée mercredi soir par le vice-ministre russe
des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

Selon des vidéos diffusées par des militants, ces experts ont effectué mercredi des prélèvements sanguins, d'urine et de cheveux auprès des victimes de l'attaque dans une localité de la Ghouta orientale, à l'est de Damas. Lundi, ils s'étaient rendus à Mouadamiyat al-Cham, une des principales villes de la Ghouta occidentale, où ils avaient également recueilli des échantillons.

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