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Les pertes humaines continuent à croitre. Jeudi, 25 civils ont été tuées par les forces de sécurité.

Des milliers de personnes ont défilé lors des funérailles de 24 civils tués par les forces de sécurité la veille, dont huit à Damas, théâtre d'une des attaques les plus meurtrières depuis le début du mouvement de contestation mi-mars, ont-ils indiqué.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Archive. (AFP/SAFIR HAMED)

Des milliers de personnes ont défilé lors des funérailles de 24 civils tués par les forces de sécurité la veille, dont huit à Damas, théâtre d'une des attaques les plus meurtrières depuis le début du mouvement de contestation mi-mars, ont-ils indiqué.

Quatorze civils ont été tués par l'armée dans la ville de Homs (centre), à 140 km au nord de Damas, où les troupes ont tenté d'étouffer les manifestations qui tendent à se transformer en insurrection militaire, rapporte l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme.

Cinq soldats ont par ailleurs été tués dans des embuscades près de Maarat al Numaan, une ville située à 70 km au sud d'Alep, et dans des zones désertiques dans l'Est, a précisé l'organisation basée à Londres et dirigée par le dissident Rami Abdelrahman.

Plus de 3 500 personnes tuées

Selon les Nations unies, plus de 3.500 personnes ont été tuées dans la répression armée orchestrée par le régime depuis mi-mars.
Les autorités syriennes imputent les troubles à des groupes terroristes armés soutenus par l'étranger et font état de 1.100 soldats et policiers tués.

Selon un militant de Harasta, dans la banlieue de Damas, trois soldats déserteurs ont été tués après avoir quitté leurs unités militaires qui tiraient à balles réelles sur une manifestation de quelque 2.000 personnes. "Les forces de sécurité n'ont pas pu étouffer la manifestation. Des soldats ont fait désertion lorsque la Garde républicaine et la Quatrième Division ont été déployées", a-t-il dit.

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