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Les ravisseurs d’Isabelle Prime au Yémen diffusent une vidéo

Une vidéo montrant la jeune Française enlevée à Sanaa il y a plus de trois mois a été mise en ligne. Isabelle Prime demande à François Hollande et à son homologue yéménite d’agir pour sa libération.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Le visage d'Isabelle Prime sur des banderoles réclamant sa libération en mars dernier au Yémen © MaxPPP)

Une vidéo montrant la jeune Française enlevée à Sanaa il y a plus de trois mois a été diffusée sur internet. Isabelle Prime demande à François Hollande et à son homologue yéménite d’agir pour sa libération.

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Un appel aux présidents français et yéménite

A Paris, le ministère des Affaires étrangères  a authentifié la vidéo montrant la Française Isabelle Prime enlevée au Yémen le 24 février. La vidéo durerait une trentaine de secondes et aurait été postée sur le net le 4 mai. Selon le quotidien Ouest France , qui a pu voir un très court extrait de trois secondes de la vidéo envoyée par les ravisseurs, l'otage vêtue de noir apparaît à genoux dans le désert et semble fatiguée. Isabelle Prime s’adresse en anglais au président Hollande et au président du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi, pour leur demander d’œuvrer en vue de sa libération. D’après le journal régional, la jeune femme, âgée de 30 ans, prononce ces mots : "Please bring me to France, fast" . Les parents d'Isabelle Prime qui vivent dans le Maine-et-Loire devraient voir ce film ce lundi. 

Isabelle Prime, consultante pour une société de conseil en développement, a été enlevée avec son interprète le 24 février par des hommes armés dans le centre de capitale yéménite alors qu'elle se rendait à son travail. A cette époque, les Occidentaux étaient appelés à quitter le pays en raison de l'instabilité grandissante. La jeune femme avait prévue, juste avant son rapt, de suivre ces recommandations.

En mars, des sources tribales avaient annoncé sa libération, une information démentie par la suite par les autorités françaises. L’interprète de la jeune femme, Chérine Makkaoui, a été libérée le 10 mars, à Aden, dans le sud du Yémen. 

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