Les représentants du mouvement de contestation sociale ont lancé jeudi un appel à des manifestations de masse samedi
Samedi dernier, plus de 100.000 manifestants avaient défilé à Tel-Aviv et dans plusieurs autres villes israéliennes.
"Depuis le début de la révolte des tentes, il y a trois semaines le gouvernement ne nous écoute pas, c'est pourquoi nous devons durcir le mouvement", a affirmé à l'AFP Stav Shafir, une des dirigeantes de ce mouvement.
Samedi dernier, plus de 100.000 manifestants avaient défilé aux cris de "le peuple exige la justice sociale" à Tel-Aviv et dans plusieurs autres villes israéliennes.
Selon Stav Shafir, l'adoption mercredi par le Parlement d'un loi sur le logement présentée par le gouvernement "n'a fait qu'aggraver les choses et ne peut que motiver les gens" à venir protester.
Le gouvement veut accélérer les mises en chantier pour augmenter l'offre et faire ainsi baisser les prix. Mais pour les dirigeants du mouvement de contestation, cette loi ne permettra pas de proposer des logements à des prix abordables et profitera surtout aux entrepreneurs tout en portant atteinte à l'environnement.
Ils dénoncent également le fait que cette loi ait été adoptée sans que le Premier ministre éprouve le besoin de les consulter.
Le Premier ministre Benjamin Netanyhaou a nommé une commission chargé d'ouvrir des négociations avec les dirigeants du mouvement de contestation tout en les accusant de "verser dans le populisme".
Un document sur les revendications bientôt prêt
Les contestataires tentent de mettre au point un document résumant leur revendications non seulement sur les réformes à apporter au marché de l'immobilier, mais aussi dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la fiscalité.
Les médecins des hôpitaux, qui étaient en gève depuis 137 jours, ont obtenu quelques concessions du gouvernement mercredi.
Le docteur Leonid Eidelman, qui préside l'Association médicale israélienne, a annoncé à la radio qu'il mettait fin à la grève de la faim qu'il avait entamée il y a dix jours. Il a toutefois souligné qu'un accord final sur les questions salariales n'avait pas encore été conclu.
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