Lycéennes enlevées au Nigeria : "Nous avons reçu des informations..." (Amnesty international)
L'armée nigériane aurait été prévenue de l'attaque du lycée de Chipok mais n'aurait pas réagi. C'est l'accusation d'Amnesty international. Le 14 avril, 200 adolescentes ont été enlevées par le groupe islamiste de Boko Haram. Et d'après le témoignage des habitants recueillis sur place par l'ONG, l'armée nigériane était informée. C'est ce qu'explique Geneviève Garrigos, présidente de l'association en France, au micro de France Info.
Les accusations de l'ONG ont été rejetées par l'armée. Ce "n'est qu'un ramassis de rumeurs", a déclaré à l'AFP le porte-parole des armées, le général Chris Olukolade. Dans un communiqué publié vendredi soir, il affirme que les troupes postées à Maiduguri n'ont été informés de l'attaque de Chibok qu'au moment où elle se déroulait et qu'elles "sont tombées dans une embuscade dressée par les terroristes".
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