Cet article date de plus de huit ans.

Mali : attaque repoussée contre des militaires de l'UE à Bamako

Un camp d'entraînement militaire de l'Union européenne à Bamako, la capitale du Mali, a été attaqué lundi soir. Il n'y a aucun blessé côté européen. L'un des assaillants a été tué, l'autre est en fuite.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (ttaque repoussée contre des militaires de l'UE à Bamako © Baba Ahmed/AP/SIPA)

Une fusillade a éclaté vers 19h40 (heure française) à Bamako, capitale malienne, selon le correspondant sur place de RFI, David Baché. "Les témoins parlent de coups de feu tirés en rafales" , raconte-t-il. L'attaque visait l'hôtel Nord-Sud situé dans le quartier huppé ACI 2000 et qui sert de quartier général à la mission de formation militaire de l'Union européenne au Mali (EUTM).

Il s'agit pourtant d'un bâtiment "hyper protégé, avec des militaires sur le toit" , selon un témoin contacté par France Info et qui travaille dans une clinique toute proche.

Un assaillant tué, l'autre en fuite

Près de 600 militaires européens sont installés sur cette base de Bamako, chargés de former les forces de sécurité maliennes. La mission confirme, sur son compte Twitter, avoir été attaquée. Mais elle assure qu'il n'y a eu ni blessé, ni dommage.

L'un des deux assaillants a été tué, l'autre est en fuite. Aucun blessé du côté des militaires européens. Le consulat français à Bamako évoque une attaque terroriste et conseille aux ressortissants français de rester chez eux.

"La violence continue à frapper"

Depuis Toulouse, où il rendait hommage aux victimes de Mohammed Merah, Bernard Cazeneuve a réagi à l'attaque survenue ce lundi soir à Bamako, capitale malienne. "La barbarie, la violence continue à frapper, comme elle a frappé il y a quatre ans à Toulouse et Montauban, comme elle a frappé il y a quelques jours en Côte d'Ivoire" , a déclaré le ministre de l'Intérieur.

"La violence continue à frapper" Bernard Cazeneuve, après l'attaque à Bamako
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.