Cet article date de plus de quatorze ans.

Mehmet Ali Agca, le Turc qui avait voulu tuer Jean Paul II en 1981, a été libéré lundi de sa prison turque près d'Ankara

Ce ressortissant turc, ancien militant d'extrême droite âgé de 52 ans, était derrière les barreaux depuis presque ans.Agca avait été emprisonné en Turquie après son extradition d'Italie en 2000 pour plusieurs crimes commis à Istanbul, avant qu'il ne tente d'assassiner le pape le 13 mai 1981, place Saint-Pierre de Rome, le blessant à l'abdomen.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Mehmet Ali Agca, qui tenta de tuer le pape Jean Paul II, a été libéré le 18 janvier 2010. (France 2)

Ce ressortissant turc, ancien militant d'extrême droite âgé de 52 ans, était derrière les barreaux depuis presque ans.

Agca avait été emprisonné en Turquie après son extradition d'Italie en 2000 pour plusieurs crimes commis à Istanbul, avant qu'il ne tente d'assassiner le pape le 13 mai 1981, place Saint-Pierre de Rome, le blessant à l'abdomen.

"La procédure de libération a été achevée", a déclaré son avocat Yilmaz Abosoglu à l'extérieur de la prison de haute sécurité, située à environ 60 km de la capitale turque, et protégée par d'importantes forces de gendarmerie.

L'homme a prévu de faire des révélations sur les raisons de son acte, et a été sollicité par de nombreux éditeurs et réalisateurs de films. Le mobile de sa tentative d'assassinat est resté un mystère, même s'il a affirmé que son acte avait des motivations divines, et fait de nombreuses déclarations contradictoires qui ont donné lieu à l'ouverture de dizaines d'enquêtes.

Selon son avocat, Mehmet Ali Agca sera immédiatement emmené à un poste d'enrôlement de l'armée, car il n'a jamais effectué son service militaire. Agca avait pourtant été déclaré "inapte" au service pour "désordre avancé de personnalité antisociale" en 2006 par un hôpital militaire d'Istanbul lorsqu'il avait été libéré après huit jours de prison suite à un mauvais examen de ses réductions de peine.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.