Mort de Kim Jong-Il : inquiétude chez les pays voisins
Alors que la Corée du Nord est en deuil - les activités de chant et de danse sont proscrites jusqu'au 29 décembre - les voisins s'agitent beaucoup. Aussitôt l'annonce de la mort de Kim Jong-Il connue, la Corée du Sud a placé son armée en état d'alerte. Techniquement, Séoul est toujours en guerre contre le Nord. Certains experts estimaient en effet que, pour marquer les esprits, le nouveau leader nord-coréen, le fils de Kim, pourrait être tenté par un coup d'éclat... D'autant que la Corée du Nord est forte d'une armée d'un million d'hommes, et de l'arme nucléaire.
Mais pour l'heure aucun mouvement de troupes n'a été constaté aux abord de la DMZ,
la zone démilitarisée qui sépare les deux Corée depuis l'armistice de
1953.
Autre voisin très inquiet, le Japon. Les deux pays n'ont aucune relation diplomatique, mais Tokyo a tout de même exprimé ses condoléances. Avant de mettre en place une cellule de crise. "Le Premier ministre Yoshihiki Noda a donné instruction aux ministres
présents au conseil de sécurité de se préparer à l'inattendu, y
compris sur les sujets financiers, les questions intérieures nord-coréennes et les relations frontalières".
Quant aux Etats-Unis - 28.500 militaires stationnent en Corée du Sud - ils disent surveiller la situation de près. "Nous restons engagés à la stabilité dans la péninsule coréenne, et à la liberté et la sécurité de nos alliés". Barack Obama s'est entretenu par téléphone avec le président sud-coréen Lee Myung-Bak.
Au final, seule la Chine a exprimé sa grande tristesse. "Nous sommes choqués d'apprendre le décès du camarade en chef de la République populaire démocratique de Corée Kim Jong-Il et nous transmettons nos profondes condoléances au peuple nord-coréen" , a déclaré le porte-parole de la diplomatie. La Chine est le principal soutien de la Corée du Nord - et son principal pourvoyeur d'aide économique.
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