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Israël et quatre pays arabes tiennent une rencontre inédite pour discuter de la paix au Moyen-Orient

Cette réunion, qui vise également à discuter du programme nucléaire iranien, se déroule en présence du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les chefs de la diplomatie d'Israël et quatre pays arabes lors d'une rencontre à Sde Boker en Israël, le 28 mars 2022. (JACK GUEZ / AFP)

Vers une normalisation dans les relations israélo-arabes ? Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, et les chefs de la diplomatie d'Israël et de quatre pays arabes tiennent, lundi 28 mars, une rencontre inédite en territoire israélien pour discuter de la paix au Moyen-Orient et du programme nucléaire iranien.

Ce sommet dans la localité de Sde Boker, dans le désert de Néguev (sud d'Israël) a lieu au lendemain d'une attaque revendiquée par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI) qui a coûté la vie à deux policiers à Hadera, dans le nord du pays.

Les Palestiniens n'étaient pas invités

Avant la rencontre avec ses homologues arabes, Antony Blinken a fait son footing aux abords de l'hôtel où sont logés les dignitaires. Une poignée de personnes ont manifesté face à l'hôtel avec des pancartes en hébreu, arabe et anglais avec l'inscription "N'avez-vous pas oublié quelqu'un ?", en référence aux Palestiniens, grands absents de cette réunion.

Ces derniers, du Fatah laïc de Mahmoud Abbas aux islamistes du Hamas, ont fustigé la normalisation, depuis 2020, des relations entre les Emirats, Bahreïn et le Maroc avec Israël, estimant que cela ne devrait intervenir qu'après un règlement du conflit israélo-palestinien.

Si les Palestiniens ne participent pas à la rencontre, le roi de Jordanie, Abdallah II, doit rencontrer lundi Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Mahmoud Abbas a dénoncé dimanche le "deux poids deux mesures" des Occidentaux, prompts selon lui à invoquer le droit international pour imposer des sanctions à la Russie qui a envahi l'Ukraine, mais pas à Israël pour ses "crimes" dans les territoires palestiniens occupés.

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