Le «Charles de Gaulle» en renfort contre Daech en Irak
L’entrée du Charles de Gaulle et de ses 21 avions va sensiblement renforcer la part de la France dans les bombardements anti-Daech. Il va même tripler le potentiel aérien français, composé jusqu’alors de 6 rafales et de 6 mirages-D.
Le groupe aéronaval va surtout permettre de sensiblement réduire la durée de chaque mission. Une heure trente, soit deux fois moins de temps en décollant du Charles de Gaulle que depuis la base émiratie d’al-Dhafra. Dans la pratique, le Charles de Gaulle et sa flotte de soutien vont rejoindre la Task Force 50 américaine qui croise déjà dans le Golfe persique.
Depuis la mi-septembre 2014, les avions français ont effectué une centaine de missions de bombardements et autant de reconnaissances au dessus de l’Irak. La France n’entend pas intervenir en Syrie, au risque, finalement, d’aider indirectement le régime de Bachar.
Cet appui aérien de la cohalition s’élève à plus de 2000 frappes depuis août 2014.
Il a permis, selon Jean-Yves le Drian, le ministre de la Défense, de «stabiliser la lignes de front en Irak». «C’était notre premier objectifs», a ajouté le ministre.
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