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Les exécutions reprennent au Koweït

Le 1er avril 2013, le Koweït a procédé à des mises à mort pour la première fois depuis sept ans. Après avoir été cagoulés et ligotés, un Saoudien, un Pakistanais et un Arabe apatride, condamnés pour meurtre, ont été pendus devant la prison centrale, à l’ouest de Koweït City.
Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un homme est exécuté par pendaison au Koweït, le 1er avril 2013. (AFP PHOTO / Yasser Al-Zayyat)

​Les exécutions n’ont pas eu lieu en public, mais en présence de responsables de l'autorité judiciaire et des services de sécurité.           
 
Parvez Ghulam, le Pakistanais, a été jugé coupable du meurtre d'un couple de Koweïtiens. Fayçal al-Oteibi, le Saoudien, a été condamné pour la mort d’un compatriote.
Le troisième condamné, Dhaher al-Oteibi, avait tué sa femme et ses cinq enfants.

Ces condamnations à mort doivent être validées par l'émir du Koweït. Selon la loi, le souverain peut commuer une peine capitale en prison à vie.
 
Dans cet émirat du Golfe, 48 condamnés attendent leur exécution dans le couloir de la mort. Parmi eux, deux membres de la famille régnante des al-Sabah, accusés de trafic de drogue et de meurtre.
 
Une seule femme est détenue dans ce couloir. En 2009, elle avait incendié une tente où son époux célébrait ses secondes noces. Cinquante-sept femmes et enfants avaient alors péri.
 
Depuis l’introduction de la peine capitale au milieu des années 60, 72 personnes en tout ont été exécutées au Koweït. Le meurtre et le trafic de drogue figurent parmi les principaux chefs d’accusations.
 
En  juin 2012, l'émir du Koweït, Cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, avait refusé de signer un projet de loi, adopté par le Parlement, prévoyant la peine capitale pour les délits religieux tels que blasphèmes, insultes au Coran, au prophète et aux épouses de Mahomet.

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