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Syrie : Bachar Al Assad poussé à l’exil vers l’Algérie par Moscou?
Le journal libanais «Al Joumhouria» (La République) évoque un scénario russo-saoudien pour pousser le président syrien vers la sortie et la mise en place d’un gouvernement de transition. Quatre pays seraient approchés pour accueillir Bachar Al Assad : l'Algérie, Oman, l'Iran et la Russie. Les Etats-Unis auraient donné leur accord. Sur le terrain, Daech est aux portes de la capitale syrienne.
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Pour Al Joumhouria (lien en arabe), la présence de Bachar Al Assad à Damas n’est qu’une question de temps. Le très informé journaliste Essaad Bechara affirme que Moscou et Riyad sont en train de se rabibocher au détriment de Damas. Le journal rappelle que les relations entre les deux capitales n’ont jamais été aussi bonnes. La Russie a signé l’équivalent de dix milliards d’euros de contrats avec l’Arabie Saoudite. Une embellie qui verra son apogée en octobre 2015 avec la visite officielle du roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud. Mais l’essentiel, selon Al Joumhouria, est ailleurs.
Genève III. Le ballet diplomatique entre la Russie et l’Arabie Saoudite est impressionnant. Au menu : l’exfiltration de Bachar Al Assad et de ses proches de Damas et l’installation d’un gouvernement d’union nationale pour gérer la transition. Ainsi, la troïka Etats-Unis-Arabie Saoudite-Russie aurait écarté l’hypothèse d’une solution politique avec le maintien de l’actuel président à la tête de la Syrie. «Le processus commencera par un congrès pour unifier l’opposition intérieure et extérieure. Les trois pays ont commencé à élaborer des listes de noms dont ils jugent la présence indispensable. Ils veulent organiser une réunion, appelée Genève III, avec l’opposition et une partie du régime avant d’organiser une période de transition», croit savoir le quotidien libanais.
Et, toujours selon Al Jamhouria, les Etats-Unis auraient donné leur accord pour laisser partir Bachar Al Assad et ses proches vers les quatre pays susceptibles de l’accueillir : l'Algérie, l'Iran, Oman et la Russie, laquelle aurait émis des réserves.
Sur le terrain, les nouvelles ne sont pas très bonnes pour le régime syrien. L’organisation de l’Etat islamique (Daech) est aux portes de Damas.
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