Nigeria : opération de l'armée contre les islamistes de Boko Haram
L'opération a été lancée par
l'armée nigériane quelques heures après le départ du président Goodluck
Jonathan, en visite pour la première fois à Maiduguri depuis son élection à la
tête du pays en 2011.
Au cours des échanges de coups de
feu entre les combattants islamistes et l'armée, deux soldats ont été tués. Les
forces de sécurité affirment avoir abattu une vingtaine de "terroristes",
25 autres membres de Boko Haram auraient été arrêtés.
Les violences attribuées à Boko
Haram dans le nord et le centre du Nigeria, et leur répression sanglante par
l'armée, ont fait environ 3.000 morts depuis 2009.
Le 19 février, une famille de sept Français dont quatre enfants a été enlevée
dans le nord du Cameroun. Un enlèvement revendiqué peu après dans une vidéo par Boko Haram.
Le Nigeria, pays le plus peuplé
d'Afrique avec 160 millions d'habitants, et premier producteur de pétrole du
continent, est divisé entre un Nord majoritairement musulman et un Sud
chrétien.
Otages occidentaux exécutés
Par ailleurs, un autre groupe islamiste nigérian, "Ansar al Mouslimeen au pays des Africains noirs", affirme dansun communiqué avoir exécuté sept otages occidentaux enlevés le 7 février au Nigeria : deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Italien et un Britannique. L'organisation a diffusé un communiqué en arabe et en anglais accompagné de captures d'écran d'une vidéo censée montrer les corps, indique le SITE (service de surveillance des sites islamistes).
Dans ce communiqué, le groupe islamiste dit avoir décidé d'exécuter les otages en raison de tentatives menées par la Grande-Bretagne et le Nigeria pour tenter de les libérer.
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