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Vidéo "Ça nous poserait d'énormes problèmes d'être dans l'Union européenne", explique cet agriculteur norvégien

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Article rédigé par France 3
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L'accord de libre-échange qu'elle a conclu avec l'Union européenne pourrait inspirer les futures relations entre Europe et Royaume-Uni. Si la Norvège ne fait pas partie des pays membres, c'est notamment en raison des particularités de son secteur agricole. Explications dans cet extrait du magazine "Avenue de l'Europe".

Il pourrait servir de modèle aux futures relations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni post-Brexit. L'accord de libre-échange qui les lie à l'Europe satisfait la plupart des Norvégiens. Ils ont refusé d'entrer dans l'Union, et de toute façon, la Norvège ne pourrait pas appliquer la PAC (politique agricole commune). Ses rudes conditions climatiques – plusieurs mois de nuit, de froid polaire et de neige – contraignent en effet les agriculteurs à une période de production très courte. C'est ce qu'explique l'un d'eux dans cet extrait du magazine "Avenue de l'Europe". 

Une agriculture subventionnée par l'Etat

Pommes de terre, carottes, concombres... à une soixantaine de kilomètres au sud d'Oslo, Jens Edward Kase produit des légumes de qualité. Mais il sait qu'il ne peut les vendre qu'en Norvège. "Ça nous poserait d'énormes problèmes d'être dans l'Union européenne, explique-t-il. Notre production est 50% à 60% plus chère que dans l'Union européenne. Les carottes norvégiennes coûtent même deux fois plus cher qu'au Danemark. Alors chaque paysan reçoit des subventions. Le gouvernement soutient l'agriculture dans tout le pays."

L'agriculture norvégienne ne survit que grâce à ces aides, et à de fortes taxes sur les importations. Le pays a obtenu que le secteur soit exclu (ainsi que la pêche) de l'accord de libre-échange avec l'Europe.

Extrait de "Norvège : un modèle à suivre ?", un reportage à voir dans "Avenue de l'Europe" le 12 septembre 2018.

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