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Pour protéger les animaux, les Galapagos interdisent les feux d'artifice lors du Nouvel An

Les îles équatoriennes, qui disposent d'une faune unique au monde, font la guerre aux pétards. A cause d'eux, certains animaux souffrent de tachycardie, de stress et d'anxiété.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'archipel des Galapagos, situé dans l'Est de l'océan Pacifique et à la latitude de l'équateur, le 11 octobre 2016. (NACHO DOCE / REUTERS)

Si vous passez le réveillon de la Saint-Sylvestre aux Galapagos, vous êtes prévenu : interdiction d'allumer des feux d'artifice. L'archipel, situé dans l'Est de l'océan Pacifique et à la latitude de l'équateur, a pris une résolution allant dans ce sens. Le texte, qui a été approuvé "à l'unanimité", vendredi 28 décembre, "interdit l'entrée, le commerce, la distribution et l'usage des feux d'artifice ou pyrotechniques" sur les îles. Objectif : protéger les animaux.

Dans des "écosystèmes aussi sensibles que celui des îles Galapagos, sa faune unique au monde se voit affectée" par les feux d'artifice, peut-on lire dans un communiqué du gouvernement local. Les animaux souffrent de tachycardie, de stress et d'anxiété, ce qui perturbe "sensiblement" leur comportement et donc leur survie. Seuls les feux d'artifices qui produisent de la lumière sans faire de bruit restent autorisés. 

La présidente du gouvernement local des Galapagos estime qu'il s'agit d'une décision "historique". "C'est un cadeau pour l'Equateur et le monde en faveur de la conservation" des espèces, a-t-elle écrit sur Twitter.

Situées à un millier de kilomètres de côtes, les îles équatoriennes sont célèbres pour leurs tortues géantes, leurs manchots et d'innombrables autres espèces n'existant pas ailleurs. Elles comptent aussi la plus grande concentration de requins au monde. Le parc national, créé en 1959, protège 97% de la superficie de l'archipel. Il a été déclaré site du patrimoine mondial par l'Unesco en 1978. 

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