Gaza : l'Egypte veut ramener Israéliens et Palestiniens à la table des négociations
Sur le terrain, les violences ne faiblissent pas : au moins 81 Palestiniens ont été tués depuis la reprise des combats, mardi.
La tension est toujours vive à Gaza, mais l'Egypte continue de croire à un règlement diplomatique de la crise. Le Caire souhaite en effet organiser un nouveau round de négociations entre Israéliens et Palestiniens pour discuter d'une trêve durable dans l'enclave palestinienne, a annoncé samedi 23 août Mahmoud Abbas.
Le président de l'Autorité palestinienne, qui a annoncé la nouvelle lors d'une conférence de presse au Caire à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, a accueilli favorablement cette proposition. "Ce qui nous intéresse maintenant c'est de mettre fin à l'effusion de sang", a affirmé Abbas.
Et d'envisager des discussions plus poussées. "Après l'entrée en vigueur de cette trêve, les parties peuvent s'asseoir et discuter de leurs demandes", a ajouté le président palestinien. La délégation palestinienne "comprendra toutes les parties, y compris le Hamas", a précisé Abbas après avoir indiqué que les dirigeants du mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza n'étaient pas opposés au rôle médiateur de l'Egypte.
Au moins 81 morts depuis mardi
Sur le terrain, ce retour à la table des négociations paraît bien loin. Au moins 81 Palestiniens ont été tués par les raids de l'aviation israélienne sur Gaza depuis la reprise des hostilités, mardi. La trêve provisoire a volé en éclats après des tirs de roquettes palestiniens sur Israël suivis de rais Israéliens de représailles, provoquant la suspension de négociations difficiles entre les deux parties au Caire.
Samedi, une frappe israélienne a tué cinq membres d'une même famille, dont deux enfants. Et la veille, pour la première fois depuis le début des hostilités, un enfant a été tué en Israël par un obus tiré de la bande de Gaza. "Le Hamas paiera cher cette attaque", a alors prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a promis une intensification des opérations.
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