Pays-Bas : plus de 200 manifestants arrêtés après deux nuits d’émeutes
Aux Pays-Bas, le couvre-feu, imposé durant le week-end du 23 et 24 janvier, a provoqué une vive opposition. Le pays a été secoué par deux nuits d’émeute, qui ont conduit à l’arrestation de plus de 200 manifestants.
Aux Pays-Bas, l’imposition d’un couvre-feu durant le week-end du 23 et 24 janvier a mis le feu aux poudres. Commissariats incendiés et magasins pillés : le pays n’avait pas connu de telles émeutes depuis quarante ans. Dans un quartier populaire de Rotterdam, un bijoutier a tout perdu. Le commerçant, qui regarde les images publiées par les casseurs sur les réseaux sociaux, ne comprend pas leurs motivations. "Ils peuvent faire entendre leurs revendications dans la rue, mais pas comme ça", estime-t-il.
"Il s’agit juste de se battre avec la police"
Les autorités locales ne croient pas toutefois à l’argument du couvre-feu, comme élément déclencheur des violences. "Ce qui se passe n’a rien à voir avec la liberté ou être contre le couvre-feu. Il s’agit juste de se battre avec la police", affirme Pieter Bas Simons, porte-parole de la mairie de Rotterdam. Alors, ces actes sont-ils réellement isolés ? Après avoir été très souples dans les restrictions, les Pays-Bas viennent de serrer la vis. Les écoles et les commerces sont fermés depuis plus d’un mois, et la situation passe mal chez les plus jeunes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.