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Poutine veut l'arrêt de toute livraison d'armes en Syrie

Principal soutien et surtout plus gros fournisseur d'armes au régime syrien, Vladimir Poutine appelle à l'arrêt des livraisons d'armes à toutes les parties syriennes. De son côté, l'Onu est prête à enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Fabrizio Bensch Reuters)

Principal et indéfectible soutien
au régime de Bachar al-Assad, le président russe Vladimir Poutine appelle, pour
la première fois, à l'arrêt des livraisons d'armes à toutes les parties
syriennes. Vladimir Poutine s'est dit ouvert à des discussions pour l'adoption d'une résolution des Nations unies sur ce point. Une déclaration faite au cours d'une conférence de presse commune, à
Hanovre (Allemagne) avec la chancelière Angela Merkel, qui s'est récemment
opposée à des livraisons d'armes aux rebelles syriens.

La Russie, jusqu'ici plus gros
fournisseur d'armes au régime syrien, assure ne plus livrer d'armes
"offensives" depuis le début de la guerre civile. Moscou critique
régulièrement les propositions d'armement des rebelles formulées par certains
pays arabes ou occidentaux
, notamment la France.

Armes chimiques

L'Onu est prête à déployer ses enquêteurs
en Syrie. Ceux-ci devront déterminer si des armes chimiques ont été utilisées
dans le conflit. "Une première équipe est à Chypre et est dans la dernière
phase"
avant son départ vers la Syrie, a déclaré le secrétaire général de
l'Onu Ban Ki-Moon.

Régime et rebelles syriens
s'accusent mutuellement d'avoir utilisé des armes chimiques
dans les régions
d'Alep (nord) et de Damas. Le régime syrien a accepté il y a deux semaines le
déploiement d'enquêteurs internationaux pour le vérifier.

Attentat au cœur de Damas

Pendant ce temps, les violences,
quotidiennes, continuent. Ce lundi, une voiture piégée a explosé dans le
centre-ville de Damas, faisant 12 morts et une cinquantaine de blessés. Il
s'agit de l'attentat-suicide le plus central dans la capitale syrienne depuis
le début du soulèvement il y a deux ans. L'explosion s'est produite dans une
zone résidentielle, près d'une école, de la Banque centrale et du ministère des
Finances.

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