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Présidentielle en Centrafrique : une élection pour la paix

Les Centrafricains votent ce dimanche pour choisir leur futur président. Ce second tour de scrutin est censé sortir le pays d'une longue période de guerre et de misère.
Article rédigé par Bertrand Gallicher
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un bureau de vote à Bangui, Centrafrique © AP/SIPA/Jerome Delay)

Les Centrafricains sont appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour d'une élection présidentielle censée tourner la page du conflit ethnique et religieux qui a éclaté début 2013. La présidentielle oppose les anciens Premiers ministres, Anicet Dologuélé et Faustin Touadéra. 

A LIRE AUSSI ►►►Centrafrique : des élections coûte que coûte C'est un mince espoir de paix que tiennent entre leurs mains les électeurs de ce pays de cinq millions d'habitants, dévasté par des affrontements intercommunautaires. Ils doivent aujourd'hui départager deux anciens Premiers ministres, candidats à la présidentielle.

Anicet Dologuélé a été chef du gouvernement à la fin des années 90. Il promet de rétablir la sécurité et de créer des emplois en Centrafrique, grâce au secteur privé. 

Son adversaire, Faustin Touadéra, a été Premier ministre de l'ex-président Bozizé, renversé il y a trois ans par les rebelles musulmans de la Seleka. C'est un professeur de mathématiques bénéficiant d'une bonne popularité, notamment pour avoir payé les salaires des fonctionnaires. 

Le second tour de la présidentielle a lieu en même temps que des législatives dont les résultats du 30 décembre dernier avaient été invalidés. Il s'agit d'un défi pour ce pays ruiné et qui doit se reconstruire au plus vite. 

La France a décidé de mettre fin dès cette année à l'opération Sangaris, lancée en 2013 pour sécuriser la Centrafrique. 

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