Affaire Khashoggi : l’onde de choc après les révélations de l'Arabie saoudite
L'Arabie saoudite a officiellement reconnu que le journaliste Jamal Khashoggi a été tué au consulat saoudien d'Istanbul (Turquie). Une affaire qui peut fragiliser le prince héritier, Mohammed ben Salmane.
Un pas feutré vers la vérité. L'Arabie saoudite a enfin reconnu que le journaliste Jamal Khashoggi est mort le jour où il est entré dans le consulat saoudien à Istanbul, en Turquie, le 2 octobre dernier. Selon l'agence de presse officielle de Riyad, le journaliste aurait participé à une rixe entraînant sa mort. Une version crédible pour le président des États-Unis, où Jamal Khashoggi vivait en exil. Donald Trump était ravi de ne plus avoir à menacer son partenaire économique. "Je préfère éviter des sanctions économiques qui représentent 110 milliards de dollars de contrats et 600 000 emplois", a ainsi déclaré Donald Trump.
Deux proches du prince limogés
En guise de bonne foi, deux proches du prince héritier, Mohammed ben Salmane, ont été limogés. De plus, 18 suspects saoudiens sont détenus. Le prince héritier, lui, reste intouchable. Pourtant, des journalistes turcs continuent d'affirmer qu'il est responsable de la mort de Jamal Khashoggi. En effet, le journaliste était un critique de la politique de Riyad et il semblait se sentir en sécurité en exil. L'affaire reste troublante pour la communauté internationale.
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