Guerre au Proche-Orient : un ancien ministre libanais appelle "les amis du Liban" à faire pression sur Israël pour "arrêter ce carnage"

"Il faut cesser ces attaques", qui ne font "pas de distinction entre les objectifs militaires et les civils", martèle Adel Afiouni mardi sur franceinfo, alors qu'Israël élargit son offensive terrestre contre le Hezbollah dans le sud du Liban.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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De la fumée s'échappe d'une zone frappée par Israël dans la banlieue sud de Beyrouth (Liban), le 8 octobre 2024. (MOHAMED ABOUELENEN / AFP)

Adel Afiouni, ancien ministre libanais des technologies de l’information, appelle mardi 8 octobre sur franceinfo les "amis du Liban pour mettre fin à cette situation" et "faire pression sur Israël" pour aboutir à un cessez-le-feu. Mardi, des humanitaires de l'ONU ont estimé que le Liban pourrait connaître "la même spirale catastrophique" qu'à Gaza, alors qu'Israël élargit son offensive terrestre contre le Hezbollah dans le sud du Liban.

"On espère au moins que la France et l'Union européenne peuvent faire pression pour arrêter ce carnage, parce que l'exemple de Gaza est devant nos yeux", insiste l'ancien ministre. Il décrit "un carnage" d'une "violence inouïe" qui "soumet la population libanaise à des souffrances et les terrorise". "Il faut cesser ces attaques", qui ne font "pas de distinction entre les objectifs militaires et les civils", martèle Adel Afiouni.

"Beaucoup de Libanais en veulent au Hezbollah"

"On a l'impression que le gouvernement israélien, ayant échoué à remplir ses objectifs stratégiques à Gaza, se tourne vers le Liban pour nous soumettre au même traitement", analyse-t-il. Il redoute que la campagne israélienne entraîne "toute la région dans le chaos et l'instabilité".

Dans ce contexte, le Hezbollah a affirmé soutenir les efforts de la classe politique libanaise pour un cessez-le-feu avec Israël. "Il faut être pragmatique, on a besoin d'un cessez-le-feu", et "toutes les composantes politiques doivent œuvrer pour un cessez-le-feu et arrêter cette escalade", réagit l'ancien ministre, tout en reconnaissant que "beaucoup de Libanais en veulent au Hezbollah" d'avoir soutenu le Hamas. 

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