Infirmières bulgares : Cécilia Sarkozy sort de son silence
"J'ai agi en tant que femme et en tant que mère", affirme Cécila Sarkozy à propos de son implication dans la libération controversée des infirmières bulgares et du médecin palestinien en juillet dernier. "Comme cela a été expliqué, je crois que ça n'est pas ma place" d'être entendue par une Commission d'enquête parlementaire, estime l'épouse du chef de l'Etat dans l'interview exclusive publiée ce matin dans les colonnes de l'Est républicain. "Je tiens cependant à faire la lumière sur mon rôle dans cette affaire, voilà pourquoi j'ai accepté de vous parler", déclare t-elle. L'Elysée avait déjà fait savoir qu'il ne souhaitait pas voir l'épouse du président déposer en vertu du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs.
Cécilia Sarkozy explique la réussite de sa mission en Libye par le fait qu'elle soit arrivée sur place "sans forcément (s')attarder sur la complexité des relations internationales, mais avec la ferme intention de sauver des vies". Celle qui a toujours affirmé ne pas vouloir jouer de rôle de Première dame, martelle, à la façon d'une Lady Di française : "On ne m'empêchera jamais d'essayer d'aider ou de soulager la misère du monde, dans quelque pays que ce soit". Pas un mot du rôle joué par les diplomates européens, pas un mot non plus d'éventuelles contreparties accordées à Tripoli : l'épouse du président français assure, sans fausse naïveté, qu'à "(son) niveau, il ne s'est agi que de contreparties d'ordre médical".
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