A l'ONU, les Israéliens reprochent au Hamas d'avoir "prémédité" le conflit, les Palestiniens les accusent de "crimes de guerre"
"Ce cycle insensé d'effusion de sang, de terreur et de destruction doit cesser immédiatement", a affirmé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors de cette réunion d'urgence. Suivez la situation en direct.
Ce qu'il faut savoir
Le conflit entre Israéliens et Palestiniens continue devant les Nations unies. L'ambassadeur israélien auprès de l'ONU, Gilad Erdan, a accusé, dimanche 16 mai, le mouvement palestinien Hamas d'avoir "prémédité" une guerre avec Israël. De son côté, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a accusé Israël de "crimes de guerre" devant le Conseil de sécurité de l'ONU. "Ce cycle insensé d'effusion de sang, de terreur et de destruction doit cesser immédiatement", le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors de cette réunion d'urgence. Suivez la situation en direct.
Le bilan s'alourdit. Au moins 42 Palestiniens sont morts dans les bombardements, dimanche, selon la Croix-Rouge. Il s'agit du plus lourd bilan quotidien à Gaza depuis le début des violences, le 10 mai. Au total, 192 Palestiniens ont été tués, dont 58 enfants, et plus de 1 200 blessés depuis cette date, selon un dernier bilan palestinien.
3 000 roquettes depuis Gaza. Les groupes armés palestiniens, dont le Hamas au pouvoir à Gaza, ont eux tiré plus de 3 000 roquettes vers Israël depuis le début de ce nouveau cycle de violences, le rythme le plus élevé de projectiles tirés sur le sol israélien, a souligné l'armée israélienne en précisant qu'une grande partie avait été interceptée par le système anti-missile "Dome de fer".
Des manifestations en soutien aux Palestiniens. Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi dans les rues de plusieurs villes d'Europe et d'Amérique du Nord, en soutien aux Palestiniens dans les affrontements en cours avec Israël. En France, environ 22 000 personnes ont manifesté dans 60 rassemblements, dont environ 3 000 à Paris selon la police, malgré l'interdiction des autorités, qui avaient mis en avant le précédent de 2014, lorsqu'une marche avait causé des violences urbaines. Quarante cinq personnes ont été placées en garde à vue