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En images Les Gazaouis retrouvent leurs quartiers, dévastés par les bombes

Article rédigé par franceinfo
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Alors qu'une trêve de 72 heures a débuté mardi matin, certains Palestiniens ont décidé de retourner dans leurs quartiers, découvrant des paysages méconnaissables.

Des quartiers entiers méconnaissables, détruits par les bombes. Alors qu'un cessez-le-feu de 72 heures a débuté mardi 5 août, certains Palestiniens ont décidé de retourner dans leurs quartiers de Gaza, découvrant des paysages de désolation.

Des milliers de maisons ont été réduites à néant, des mosquées ont été mises à terre par les soldats de Tsahal, des dizaines d'hôpitaux ont été endommagés, des immeubles éventrés ne demandent plus qu'à être rasés par un bulldozer, et partout, des milliers d'engins non explosés jonchent les zones bombardées…

Les chiffres sont éloquents. Au total, plus de 1 850 Palestiniens sont morts depuis le début de l'opération israélienne "Bordure de protection", le 8 juillet. Et selon les données de l'ONU, près de 500 000 habitants ont dû quitter leur domicile.

Quelques heures avant le début d'une trêve de 72 heures entre Israël et le Hamas, le 5 août 2014, des Gazaouis retrouvent leur quartier, ravagé par l'offensive de Tsahal. (AHMED HJAZY / LIGHT ROCKET / GETTY IMAGES))
Dans le quartier de Shejaia, à Gaza, des rues entières sont totalement méconnaissables. Certains immeubles, comme celui-ci, photographié le 4 août 2014, ne demandent plus qu'à s'effondrer. Et parmi les gravats se trouvent des milliers d'engins non explosés... (AHMED HJAZY / LIGHT ROCKET / GETTY IMAGES)
Deux hommes circulent dans les rues dévastées de Beit Hanoun, à Gaza, le 4 août 2014. Au total, plus de 1 850 Palestiniens sont morts depuis le début de l'opération israélienne "Bordure protectrice", le 8 juillet. (AHMED HJAZY / PACIFIC PRESS / SIPA)
Un jeune Palestinien récupère un tableau dans sa maison en ruines, dans le quartier d'al-Shati, le 2 août 2014. (MARCO LONGARI / AFP)
Au total, plus de 10 000 maisons ont été détruites. Dans une rue de Gaza, Ayman, un Palestinien interrogé par l'Agence France-Presse le 4 août 2014, crie sa colère : "Il n'y a pas de trêve. Comment pourrait-il y avoir de trêve ? Ce sont des menteurs, ils ne respectent pas leurs engagements !" (AHMED HJAZY / LIGHT ROCKET / GETTY IMAGES)
Dans le nord de la bande de Gaza, la mosquée de Beit Lahia n'a pas été épargnée par les bombardements. Mais son minaret est resté debout, comme le montre cette photo prise le 3 août 2014. (MARCO LONGARI / AFP)
A Khuza'a, un village situé dans le sud de la bande de Gaza, les soldats israéliens ont détruit la mosquée, ici photographiée le 3 août 2014. Seul son dôme est resté debout.  (HEIDI LEVINE / SIPA)
Selon l'ONU, près de 500 000 Palestiniens ont dû quitter le domicile, en raison du conflit entre Israël et le Hamas. Parmi eux, la moitié aurait trouvé refuge dans des écoles gérées par les Nations unies.  (KHALIL HAMRA / AP / SIPA)
En temps normal, plus de 70% de la population de Gaza dépend de l'aide humanitaire, tandis que le taux de chômage dépasse les 40%. Des proportions qui devraient être encore plus importantes à l'issue de ce nouveau conflit avec Isräel. (ADEL HANA / AP / SIPA)
Une nouvelle trêve a débuté le 5 août 2014. Elle est censée durer 72 heures. Le précédent cessez-le-feu aussi long avait finalement été brisé au bout de deux heures. (APAIMAGES / REX / SIPA)

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