Explosions de bipeurs et de talkies-walkies au Liban : le chef du Hezbollah menace Israël d'une riposte "terrible"

Hassan Nasrallah a reconnu que sa formation avait reçu "un coup sévère et sans précédent dans l'histoire du Liban".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nassrallah, à Beyrouth (Liban), le 13 novembre 2003. (ANWAR AMRO / AFP)

Une menace explicite. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a assuré, jeudi 19 septembre, qu'Israël allait recevoir "un terrible châtiment et une juste rétribution", après les explosions meurtrières des appareils de transmission du groupe islamiste au Liban, qu'il attribue à l'Etat hébreu. Hassan Nasrallah a reconnu que sa formation avait reçu "un coup sévère et sans précédent dans l'histoire du Liban".

Le chef du Hezbollah a assuré qu'il ne donnerait aucun détail sur "le timing, le lieu ou la nature" de la riposte que prépare le mouvement. Il a également affirmé que le Hezbollah avait ouvert une enquête interne sur ces explosions. "Le front du Liban avec Israël restera ouvert jusqu'à la fin de l'agression à Gaza", a martelé Hassan Nasrallah, au moment où l'aviation israélienne franchissait le mur du son au-dessus de Beyrouth, capitale libanaise. 

Israël n'a pas revendiqué ces attaques. Mais après la déclaration de Hassan Nasrallah, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a assuré que les opérations militaires israéliennes contre le Hezbollah allaient "continuer". Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne a affirmé avoir mené des frappes nocturnes contre six "infrastructures" du mouvement islamiste et un dépôt d'armes dans le sud du Liban. Elle a ensuite annoncé la mort de deux soldats "tombés au combat" dans le nord d'Israël.

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