Guerre au Proche-Orient : le discours de Benyamin Nétanyahou à l'ONU diversement apprécié au Liban

Le Premier ministre israélien s'est exprimé vendredi à la tribune de l'ONU, à New York. Un discours très attendu et scruté par les Libanais qui portent des jugements variables sur cette allocution.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Benjamin Netanyahu à la tribune de l'ONU, le vendredi 27 septembre 2024. (MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

De nouveaux bombardements ont eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, bastion du Hezbollah, dans la nuit de vendredi à samedi, tuant plusieurs commandants du mouvement, ont annoncé l'armée israélienne, et ce quelques heures après le discours de Benyamin Nétanyahu devant l'assemblée de l'ONU à New-York. Une allocution que tous les Libanais n'ont pas appréciée de la même manière.

À l'arrivée de Benyamin Nétanyahou à la tribune de l'ONU, une partie des diplomates a quitté la salle. Un boycott que comprennent de nombreux Libanais, comme cet homme rencontré dans le quartier chrétien du nord de Beyrouth et qui souhaite garder l'anonymat.

"Personne n'a assisté ou presque à son discours, ce qui est déjà une bonne chose."

Un habitant de Beyrouth

à franceinfo

"S'il était en train de faire la guerre au Hezbollah, il n'irait pas dans le nord du pays détruire les maisons. Là, il montre sa force, il a les mains libres maintenant pour faire ce qu'il veut", poursuit cet homme.

Durant son allocution de 35 minutes, le Premier ministre israélien a réaffirmé sa détermination à combattre le Hezbollah. Ces paroles-là ont été très appréciées par Marc, âgé d'une trentaine d'années. 

"Il faut en finir avec le Hezbollah ou on ne pourra pas vivre en paix. On en a marre, c'est eux qui ont choisi ça, de faire la guerre, et ils sont en train de mettre tous les Libanais en danger."

Marc, un libanais de 30 ans

à franceinfo

Tant que le Hezbollah choisit la voie de la guerre, Israël n'a pas d'autre choix que de poursuivre ses opérations, a martelé Benyamin Nétanyahou. Un message appliqué quelques heures plus tard dans le sud de Beyrouth, visé par un tapis de bombes.

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