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Guerre entre Israël et le Hamas : Éric Ciotti "approuve l'idée d'une coalition internationale" contre le Hamas défendue par Emmanuel Macron

Selon le président des Républicains, "le préalable à toute évolution diplomatique, c'est l'éradication du Hamas".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Éric Ciotti, président des Républicains (LR) et député des Alpes-Maritimes, le 25 octobre 2023 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Ce que dit le président de la République s'entend et j'en approuve l'idée", réagit mercredi 25 octobre sur France Inter, Éric Ciotti, le président des Républicains (LR) et député des Alpes-Maritimes. À l'issue d'une rencontre bilatérale à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou mardi, Emmanuel Macron a déclaré : "La France est prête à ce que la coalition internationale contre Daech, dans le cadre de laquelle nous sommes engagés pour notre opération en Irak et en Syrie, puisse lutter aussi contre le Hamas".

"Je partage l'esprit. L'idée peut être pertinente", estime Éric Ciotti car "le préalable à toute évolution diplomatique, c'est l'éradication du Hamas". Le député renchérit : "Il le faut !". L'élu estime que la solution à deux États "qui fait un peu partie du catéchisme diplomatique français depuis des années et qui, sur le papier, s'entend, ne pourra se faire tant qu'il y aura le Hamas".

"Un droit international à combattre le terrorisme"

Éric Ciotti plaide ainsi pour une "coalition la plus large possible" visant à "détruire le Hamas qui est une abomination". S'il assure que "le droit international humanitaire doit être respecté", le président des Républicains considère qu'il y a "aussi un droit international à combattre le terroriste". Ce droit, poursuit-il, a "été en vigueur contre Daech, il doit être en vigueur contre le Hamas". Le groupe État islamique "a été quasiment supprimé grâce notamment à la coalition internationale", se félicite-t-il.

Par ailleurs, Éric Ciotti demande au Qatar de "clarifier et lever ses ambiguïtés" vis-à-vis du mouvement islamiste palestinien et plus généralement sur "son soutien [financier] aux organisations islamistes". "Elles sont insupportables et je les dénonce", déclare-t-il.

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