Guerre entre Israël et le Hamas : le mouvement islamiste confirme la mort d'un important chef militaire dans une frappe israélienne
La branche armée du mouvement palestinien Hamas a annoncé, dimanche 26 novembre, la mort du commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza et de trois autres cadres, au cours de l'offensive israélienne sur le territoire palestinien. Ahmed al-Ghandour était membre du Conseil militaire du Hamas et considéré comme un "terroriste" par les autorités américaines depuis 2017. Il était accusé d'être impliqué dans une attaque contre l'armée israélienne en 2006 au point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et la bande de Gaza, à l'extrême sud du territoire palestinien.
Visé depuis longtemps par l'armée israélienne, il avait perdu deux de ses enfants dans des frappes avant l'offensive actuelle. Parmi les autres cadres nommés dans le communiqué des brigades Ezzedine al-Qassam, tous tués avant le début de la trêve en cours depuis vendredi, figure Ayman Siam, présenté comme le chef des unités de tirs de roquettes. "Nous jurons devant Dieu que nous poursuivrons leur chemin et que leur sang constituera une lumière pour les moudjahidines et un feu contre les occupants", ajoute le texte.
"Plus de 50" commandants du Hamas tués
Le Hamas communique rarement sur ses morts. Mi-octobre, il avait toutefois annoncé la mort d'Ayman Nofal, un commandant de la branche armée du mouvement islamiste, dans une frappe de l'armée israélienne sur le camp de réfugiés de Bureij. Tsahal l'avait confirmé, ajoutant que Nofal "avait mené de nombreuses attaques contre Israël", "supervisé la confection d'armes" et "pris part à l'organisation de l'enlèvement de Gilad Shalit", soldat israélien capturé en 2006 et libéré en 2011.
Un haut responsable militaire israélien a évoqué il y a quelques jours la mort de "plus de 50" commandants du Hamas depuis le début de l'opération dans la bande de Gaza. Le chiffre n'a pu être vérifié de sources indépendantes par l'AFP. L'armée a "éliminé des centaines de terroristes et la plupart des commandants de bataillons", a-t-il ajouté, estimant que les dégâts provoqués chez l'ennemi réduisaient sa capacité à combattre aujourd'hui et à se reconstruire demain. Le responsable israélien a par ailleurs refusé de donner une estimation précise du nombre de combattants abattus. "Pas 10 000, pas 1 000. Quelque part entre les deux."
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