Guerre entre le Hamas et Israël : l'Arcom saisie pour des propos tenus par Guillaume Meurice et Caroline Fourest dans les médias

L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique va instruire au moins deux séquences liées au conflit à Gaza : l'une à propos d'une chronique de l'humoriste Guillaume Meurice sur France Inter, et l'autre sur des propos de l'essayiste Caroline Fourest sur BFMTV.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Guillaume Meurice lit sa chronique dans l'émission "Le Grand Dimanche soir", diffusée sur France Inter, le 29 octobre 2023. (FRANCE INTER)

La limite a-t-elle été franchie ? C'est la question à laquelle va devoir répondre l'Autorité de régulation de l'audiovisuel et du numérique (Arcom) pour au moins deux séquences en lien avec la situation à Gaza, a confirmé le régulateur, mardi 31 octobre. L'Arcom n'a pas précisé le nombre de saisines reçues ni leurs auteurs.

Le premier cas qu'elle devra examiner concerne une chronique de l'humoriste Guillaume Meurice sur France Inter. Sa sortie à propos du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, suggérant une idée de "déguisement pour faire peur" à l'occasion d'Halloween, a créé la polémique sur les réseaux. Guillaume Meurice a notamment évoqué un "déguisement Nétanyahou", "une sorte de nazi, mais sans prépuce".

Des sanctions possibles contre les diffuseurs

L'autre séquence signalée à l'Arcom a été diffusée dimanche sur BFMTV. L'essayiste Caroline Fourest y assure qu'"on ne peut pas comparer le fait d'avoir tué des enfants délibérément en attaquant comme l'a fait le Hamas, et le fait de tuer des enfants involontairement comme le fait Israël". Des propos signalés par la cheffe de file des députés La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, qui les a qualifiés, dans un tweet posté lundi, de "choquants, dangereux, racistes". Elle a annoncé saisir l'Arcom "au nom de [son] groupe".

Si des manquements venaient à être constatés de la part des diffuseurs, l'Arcom devra se prononcer. Selon la gravité du manquement, elle pourra adresser un rappel à la réglementation, une mise en garde ou une mise en demeure. Cette dernière fait office d’avertissement, avant une potentielle sanction.

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