Guerre entre le Hamas et Israël : la crainte de l’ouverture d’un nouveau front au Liban

Des panaches de fumée jaillissent dans le sud du Liban. Le long de frontière avec Israël, les bombardements sont récurrents. Les habitants sont sous tension permanente et craignent une déclaration de guerre du Hezbollah à l’État hébreu. Cela pourrait être les mots employés vendredi 3 novembre par Hassan Nasrallah, chef du mouvement chiite, en soutien au Hamas. Il devrait prendre la parole à la télévision à 14 heures. 

Le Hezbollah va-t-il déclarer la guerre à Israël ? 

Selon le géopolitologue Frédéric Encel, Hassan Nasrallah "n’annoncera en aucun cas la guerre de haute intensité. (…) Le Hezbollah sait que le gouvernement et l’armée d’Israël sont extrêmement dangereux." La prise de parole du chef du Hezbollah sera très scrutée, avec la crainte qu’un nouveau conflit avec Israël plonge le pays dans le chaos. En déplacement jeudi 2 novembre dans le sud du Liban, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a tenu un discours similaire, rappelant que le pays n’a pas besoin d’une guerre.