Guerre entre le Hamas et Israël : les Gazaouis ont besoin de "retrouver leur chez eux", estime la responsable du pôle Moyen-Orient chez Médecins du Monde
Mercredi 29 novembre, les Gazaouis sont sommés de ne pas se rendre dans le nord de l’enclave palestinienne. Elle est considérée comme une zone de guerre par l’armée israélienne. "Il n’y a toujours pas d’endroits véritablement sûrs dans la bande de Gaza. (…) Même si les quelques jours de trêve font du bien à notre équipe qui est encore à l’intérieur", indique Louise Bichet, responsable du pôle Moyen-Orient chez Médecins du Monde. Sur place, les représentants de l’ONG ont repris "une forme de travail".
Vers un cessez-le-feu ?
Louise Bichet explique que les Gazaouis vivent "dans des abris depuis plus d’un mois" et qu’ils ont besoin de "retrouver leur chez eux", quand c’est possible. Pour la représentante de Médecins du Monde, ces "mouvements" de population "doivent être permis", car "ça fait partie de l’accord en théorie".
À la demande notamment des États-Unis, la trêve pourrait être prolongée jusqu’à dimanche. Est-ce suffisant ? "Non ! La demande que Médecins du Monde fait (…), c’est que la France et les autres pays qui peuvent faire pression sur Israël s’accordent et parlent d’une voix commune pour un vrai cessez-le-feu", répond Louise Bichet. Selon elle, l’arrêt des combats est "indispensable pour la protection des populations civiles, des hôpitaux, des personnels de santé".
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