Hommage aux victimes du Hamas : des familles demandent que la présence de LFI soit "interdite"
"Pour nous, c'est inacceptable que LFI participe à l'hommage" qui sera rendu le 7 février aux Invalides à Paris aux victimes des attaques du Hamas du 7 octobre "et vienne salir la mémoire des morts", a affirmé, mardi 30 janvier, sur franceinfo Olivier, un Français, cousin de la famille Dan-Kalderon dont deux membres ont été assassinés le 7 octobre. Une personne de sa famille est toujours otage du mouvement islamiste.
Mardi, plusieurs familles des victimes françaises des attaques du Hamas ont écrit à Emmanuel Macron pour lui demander "que soit interdite toute présence de La France insoumise" lors de la cérémonie du 7 février.
"La volonté de détourner les choses"
Le 23 février, Mathilde Panot, la présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, a annoncé qu'elle serait présente le 7 février. Elle a demandé que soit rendu "un hommage à l'ensemble des victimes françaises de cette guerre au Proche-Orient".
"La présence de LFI, et notamment de Mathilde Panot qui a annoncé qu'elle allait y aller, de leur part on voit bien que c'est, comme souvent, la volonté de détourner les choses, d'en faire un acte politique", affirme Olivier. Il y voit "de l'indécence, de l'absence de respect, du négationnisme".
Olivier rappelle que La France Insoumise a "refusé de reconnaître comme terroriste les attaques du 7 octobre". "Ma cousine de 80 ans a été brûlée et égorgée, sa petite fille de 12 ans, Noya, enfant autiste, a été égorgée et brûlée. Mais pour LFI ce n'est pas du terrorisme", s'indigne le Français. "Nous ne voulons pas laisser LFI déshonorer les victimes du 7 octobre."
"Apaiser nos douleurs et réparer les vivants"
Olivier avoue qu'il "ne sait pas qui est invité ou pas invité" à l'hommage aux victimes prévu aux Invalides. Il attend qu'Emmanuel Macron "n'invite pas" les Insoumis "ou qu'il dise que leur présence n'est pas souhaitable".
La cérémonie du 7 février représente "un rappel de ce qui s'est passé" le 7 octobre, ajoute Olivier. Les familles souhaitent que "la République reconnaisse, rappelle, rende hommage, n'oublie pas" les victimes. Il s'agit de "réunir la nation". "Cette idée de l'hommage, c'est aussi d'apaiser nos douleurs et de réparer les vivants."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.