"Incident" à Jérusalem : une image qui ne résume pas le voyage d'Emmanuel Macron
La France continue-t-elle de faire entendre sa voix particulière au Proche-Orient ? La colère d'Emmanuel Macron contre les forces de sécurité israéliennes à Jérusalem mercredi 22 janvier pourrait le laisser penser. Une scène aux accents chiraquiens.
Alors qu'Emmanuel Macron déambule dans la vieille ville de Jérusalem, il vient visiter l'église Saint-Anne, un édifice offert à la France en 1856 et donc un territoire français. Les policiers israéliens qui l'encadrent tentent d'y pénétrer eux aussi alors qu'ils n'en ont pas le droit. Le chef de l'État s'agace. "Je ne suis pas en danger à l'intérieur, donc ne faites pas des choses qui sont de la provocation", leur lance le président.
Un coup de colère qui en rappelle un autre
Puis il élève la voix publiquement. "S'il vous plaît, restez calme. Ici, tout le monde connaît les règles. Je n'aime pas ce que vous avez fait devant moi, allez dehors s'il vous plaît. Personne ne doit provoquer personne", précise le président français. Il accède finalement à la basilique. L'incident terminé, le chef de l'État s'est expliqué. Ce bref coup de colère en rappelle un autre. Au même endroit, en 1996, Jacques Chirac s'était emporté face à des soldats israéliens.
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