L'ONU appelle à la cessation "immédiate" de l'opération israélienne en Cisjordanie occupée

Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a exprimé sa "profonde inquiétude" alors qu'Israël a envoyé ses colonnes de blindés sur Jénine, Tulkarem, Toubas et leurs camps de réfugiés.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors d'une conférence de presse au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le 16 août 2024. (FATIH AKTAS / ANADOLU / AFP)

L'agence onusienne tire la sonnette d'alarme. L'ONU a demandé la cessation "immédiate" de l'opération meurtrière menée par Israël en Cisjordanie occupée et jugé que la souffrance des habitants de Gaza était "au-delà de ce que tout être humain devrait endurer". L'armée israélienne a déclaré jeudi avoir tué sept combattants palestiniens, au deuxième jour de cette large opération contre des groupes armés, qui a fait au moins 16 morts en quarante-huit heures. Exprimant sa "profonde inquiétude", le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé sur le réseau social X à sa "fin immédiate", condamnant "fermement les pertes de vies humaines, notamment de mineurs".

Le bureau des affaires humanitaires de l'ONU a également alerté sur la poursuite "d'opérations militaires à proximité des hôpitaux" et les "graves dommages" infligés aux infrastructures, coupant par endroits électricité et télécommunications. L'armée israélienne a lancé cette opération qualifiée "d'antiterroriste" mercredi en envoyant ses colonnes de blindés sur Jénine, Tulkarem, Toubas et leurs camps de réfugiés, dans le nord de la Cisjordanie occupée, où des groupes armés sont particulièrement actifs.

Après avoir alors fait état de neuf combattants tués, elle a affirmé jeudi en avoir tué sept autres : deux à Jénine et cinq retranchés "dans une mosquée" dans le camp Nour Chams de Tulkarem, parmi lesquels un commandant du Jihad islamique, groupe allié du Hamas, qui a confirmé son décès. Mais selon le gouverneur de Tulkarem, les cinq hommes ont été tués "dans un tir de roquette sur une maison", sans combats. Le ministère de la Santé palestinien a également recensé 16 morts, parmi lesquels, selon le Croissant-Rouge palestinien, deux adolescents de 13 et 17 ans, qualifiés de "terroristes" par l'armée israélienne.

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