Mort de l'otage franco-israélien Elia Toledano : "Jusqu’au dernier moment, ses proches avaient l'espoir qu'il soit libéré", déclare un avocat d'un collectif de victimes du 7 octobre
"Jusqu'au dernier moment, les proches d'Elia avaient cet espoir qu'il soit libéré, qu'il revienne en vie chez lui", explique à franceinfo vendredi 15 décembre l'avocat Sacha Ghozlan, membre de l'Association des avocats des victimes du 7 octobre. Elia Toledano, un jeune Franco-Israélien pris en otage le 7 octobre en Israël lors de l'attaque sanglante du Hamas, et qui était détenu depuis dans la bande de Gaza, est mort, a annoncé vendredi l'armée israélienne. Trois otages français sont toujours portés disparus dans l'enclave palestinienne.
"Hier encore, le frère d'Elia, Daniel était en France pour alerter les autorités, pour sensibiliser. Depuis plus de 70 jours, la famille d'Elia, comme celles d'autres otages, traverse le monde à la recherche de soutiens pour obtenir la libération de leurs proches. Et c'est avec une grande tristesse qu'ils ont accueilli cette nouvelle", explique l'avocat.
"Ce qui est très difficile pour les familles d'otages, c'est cette incertitude, dans laquelle elles sont placées. Cette incertitude est souhaitée, voulue et revendiquée par le Hamas qui joue à une guerre psychologique", selon lui. "Les familles des otages aujourd'hui placent leur espoir dans l'action de la France, dans la capacité de la France à agir, à intercéder pour exiger la libération de tous les otages. C'est une infraction au droit humanitaire international le plus élémentaire que de retenir captif des civils", conclut Sacha Ghozlan.
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