Trêve Israël-Hamas : "Pour Israël, c'est une obligation suprême de libérer les otages", selon l'ambassadrice d'Israël en France
Au sixième jour de la trêve entre Israël et le Hamas et après la libération d'otages, dont trois enfants français lundi 27 novembre, il reste encore des dizaines d'Israéliens aux mains du mouvement islamiste, et "pour Israël, c'est une obligation suprême de libérer les otages", estime Alona Fisher-Kamm, ambassadrice et chargée d’affaires auprès de l’ambassade d’Israël en France.Toutefois, il n'est pas question de changer de méthode car "sans aucune pression militaire de la part d'Israël, il n'y aurait pas cet accord". La guerre va donc devoir reprendre "malheureusement".
À cette heure, le dialogue reste ouvert entre Israël et les pays concernés par les libérations d'otages, dont la France, car "pour Israël, c'est une obligation suprême de libérer les otages. Nous avons dit depuis le début que nous allons faire le maximum et nous avons utilisé tous les moyens possibles pour libérer les otages, quelle que soit leur nationalité". Néanmoins, la "trêve est toujours vraiment provisoire", insiste Alona Fisher-Kamm.
Pour l'ambassadrice, l'usage de la force militaire est nécessaire car le Hamas s'est senti "menacé jusqu'au point d'accepter une sorte d'accord", autrement dit que "sans aucune pression militaire de la part d'Israël, il n'y aurait pas cet accord".
Tout en assurant entendre les critiques sur les bombardements israéliens et ne pas "minimiser les dégâts et les pertes de vies" de civils dans la bande de Gaza, "c'est l'intérêt d'Israël de mettre fin au Hamas comme régime, et je crois que c'est aussi l'intérêt des Gazaouis, des Palestiniens de mettre fin au Hamas". À la question, la guerre va-t-elle reprendre, Alona Fisher-Kamm répond : "Je crois que oui, malheureusement".
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